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AddictJude

24 février 2016

Deadpool : critique

Affiches de Films ou Séries (Divers)2

 

Tout d'abord commençons par l'évidence : Ryan Reynolds est né pour ce rôle. En effet, il délivre une performance parfaite et interprète avec brio le personnage de Wade Wilson, célèbre personnage des comics Marvel.

Issu de Marvel certes, mais totalement différents des autres héros issus de cette franchise. En effet, le film change des autres Marvels où être un héros est la chose la plus essentielle. Ce sont généralment des films très manichéens, toujours divisés entre le bien et le mal. Or, ici, c'est plutôt le contraire, certes ce n'est pas le pire "méchant" que l'histoire ait connu mais ce n'est pas non plus un héros. Comme il le dit si bien lui-même "I'm a bad guy chasing other bad guys" ("Je suis un méchant chassant d'autres méchants"). Wade Wilson est tout simplement un antihéros.

Après avoir été diagnostiqué avec un cancer en phase terminale, Wade accepte de participer à un programme qui va pouvoir le guérir. Or, son "médecin", Ajax (interprété par Ed Skrein, vu dans Game Of Thrones), va mener sur lui diverses expériences. Sur Wilson, l'effet sera plutôt dévastateur et spectaculaire étant donné qu'il va se retrouver avec la peau brûlée, la capacité de guérir de tout, c'est-à-dire, se prendre des balles sans aucun dommage, impossibilité de mourir (du moins pas dans l'immédiat en tout cas) ; il peut se régénérer. Par conséquent, après s'être sauvé et transformé en Deadpool il va se mettre à la recherche de ce Ajax (Francis) pour qu'il lui rende son apparence d'avant, tuant, littéralement, tout sur son passage.

 

 

C'est un excellent film, et ce, du générique de début jusqu'à la scène post end-credits. Le générique est très agréable à regarder car nous n'avons pas les vrais noms des acteurs ou de l'équipe. On va pouvoir alors regarder des choses telles que "a British vilain" ("un méchant britannique), "written by the real heroes here" ("écrit par les véritables héros ici"). Il en va de même avec pleins d'éléments dans le film qui font références au passé, ou à d'autres acteurs notamment à Ryan Reynolds en personne de Green Lantern (une fois dans le générique avec sa photo et l'histoire du costume vert) ou encore à Spiderman. Bref, si vous voulez en savoir davantage, n'hésitez pas à jeter un oeil sur ce site.

Enfin, la scène post end-credits introduit le personnage de comic, Cable, qui peut ainsi laisser présager une suite à ce premier opus plus que prometteur (normalement sortie prévue en 2017).

 

 

Biensûr, ne vous attendez pas à des discours très recherché. Le langage est fort, cru, direct, sans finesse (sauf celle de l'esprit) mais c'est cela qui procure au film cette dimension humoristique. On rigole quasiment tout le temps. Ce Marvel est également violent, sanglant et inappropriement marrant.

Ce qui est bien avec ce personnage justement c'est son humour noir vif et tranchant. C'est vraiment drôle voir même hilarant. Le film est très drôle et les blagues sont très bien pensées. De même que Deadpool s'adresse parfois à nous, spectateurs, ce qui ajoute encore une dimension supplémentaire au film.

 

Enfin, la bande son est vraiment très bien. On retrouve des musiques telles que :

 

 

Je pense que ce film peut-être perçu de diverses manières, comme une relation love/hate. En fait, soit on l'adore, soit on le déteste. Pour moi, c'est définitivement la première option mais par exemple, une de mes amies, n'a absolument pas aimé et n'a pas été sensible à l'humour de Deadpool, ce que, avouons-le, je ne comprends pas !

Comme vous l'aurez donc compris, il ne vous reste plus qu'une chose à faire : acheter vos billets ! 

 

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14 février 2016

The Revenant : critique

Attention spoilers !

the revenant

 

Entre contemplation, observation, frissons, émotions, sensations et admiration.

 

   "The Revenant", sorti au cinéma le 15 janvier dernier (en Grande-Bretagne), est un film du réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, notamment connu pour avoir dirigé"Babel""Birdman" ou encore "Biutiful". Il signe, ici, une de ses plus belles oeuvres.

                      Le film relate l'histoire vraie de l'aventurier et trappeur Hugh Glass, abandonné et laissé pour mort par ses camarades lors d'une expédition le menant à l'Ouest des Etats-Unis d'Amérique en 1823. Au-delà de la souffrance et des épreuves sur son chemin, il va tout faire pour survivre et se venger de celui qui lui a ôté, pourrait-on même dire arraché, toutes ses raisons de vivre.

 

 

                      La première scène d'ouverture met en scène une rivière. Nous sommes plongés dès lors dans un état de plénitude, de zénitude, de calme, de douceur rappelant une vague mélancholie ainsi que le silence durant l'observation.

                      Soudain, la force de la rivière devient plus forte. Un certain tumulte se fait ressentir, tel le bruit d'un combat, d'une tempête qui se laisserait entendre. Les ondulations de l'eau font penser à un écho intérieur, au sang bouillonnant dans les veines, à l'agitation du moment ou tout simplement à la vie qui prend forme sous nos yeux et nous remémorant le temps qui court.

                      Enfin, le cadre s'élargit et nous constatons que nous nous trouvons dans un marécage. L'eau nous entoure, elle est partout, ruisselante et se séparant à divers endroits et prenant ainsi des chemins opposés. Ces séparations laissent penser aux choix de directions quand nous devons faire un choix : l' un pouvant mener à la mort, à la tristesse tandis que l'autre conduirait à la survie, à une revanche sur la vie, un succès, etc. 

                      En fait, ces premières minutes pourraient à elles seules expliquer tout l'atmosphère du film si nous leur prêtons une attention toute particulière.

 

 

                      Une des nombreuses choses à retenir du film est bien sûr les prestations exceptionnelles de Leonardo Dicaprio et Tom Hardy (nommés tout deux aux Oscars, respectivement dans la catégorie Meilleur acteur et Meilleur Acteur dans un second rôle, qui se dérouleront le 28 février prochain à Los Angeles).

                      Tout d'abord commençons par parler de Tom Hardy (John Fitzgerald). Et dire qu'il ne devait pas jouer ce rôle en premier lieu puisqu'il était présent dans le casting de Suicide Squad. On peut dire qu'il a du nez pour sentir les très bons rôles. Son interprétation est une des plus crédibles de tout le cast. Il campe le rôle du méchant mais son jeu d'acteur est tout en finesse, il n'y a pas de surplus, d'éxagération. Il a su conserver le naturel du personnage et ne l'a pas transformé en quelqu'un d'encore plus méprisable qu'il ne l'est vraiment.

                       Aussi, comment ne pas s'attarder sur la performance de Leonardo DiCaprio qui est spectaculaire dans ce rôle de trappeur survivant et qui dépasse toute espérance. Combattant l'ensemble des maux que cette terre puisse lui infliger, combattant la douleur, le froid, la soif, la faim mais également souffrant de troubles plus psychologiques : la mort de ses proches, la tristesse, l'espoir, la revanche, la colère...il va devoir trouver sa force intérieure et poursuivre son chemin, avancer tout simplement. Toutes ces émotions sont un mélange et peuvent rendre le spectateur plûtot confus mais grâce à cette interprétation sans faute chacune arrive à se distinguer dans le jeu d'acteur de Leonardo ce qui est assez incroyable. Donc, si cette année Leo ne reçoit pas L'Oscar, nous pouvons nous interroger sérieusement sur ce que l'Académie recherche.

                 Je m'attarde sur ces deux acteurs mais il est évident que les autres acteurs tels que Domhnall Gleeson, Will Poulter... sont également excellents dans leurs rôles respectifs.

 

 

                      Les plans séquences sont superbes nous dévoilant des paysages à couper le souffle. Une partie a d'ailleurs été tournée au Canada où les températures pouvaient parfois descendre à - 40°C. Toute l'équipe du film pourra vous dire que le tournage s'est fait dans des conditions très difficiles. En plus des paysages, la bande son est excellente et accompagne à la perfection tant les scènes de cauchemars que des scènes plus réjouissantes ou du moins, moins dures à regarder. Les décors sont très biens réalisés, ainsi que les costumes et il en va de même pour les effets spéciaux auxquels il n'y a rien à redire.

 

                          Bien sûr, le film reste violent et certaines scènes sont parfois difficiles à regarder de part le sang ou simplement l'horreur qui s'en détache. Je pense principalement à cette scène où l'ours attaque Hugh Glass. Iñárritu a réussi à inclure le spectateur dans la scène. C'est presque comme si nous étions nous mêmes en train de nous faire charger, assaillir. La tension est palpable. Nous avons peur. De plus, aucun détail n'est épargné tel que le son des os se brisant ou les cris de douleur plus forts de secondes en secondes. 

                      Cependant, il n'y a pas que cette sensation de frissons et d'angoisse constante. Une émotion plus profonde se dégage du film. Par exemple, la scène à propos de la mort de son fils était très touchnate et je pense que certains ont eu la larme à l'oeil. Même la performance, seule, de Leonardo DiCaprio arrive à nous émouvoir. Certes, les dialoges ne sont pas très présents mais c'est ce qui fait toute la beauté de ce long métrage. On ressent les choses plus profondément et on arrive dans certaines scènes à retrouver une certaine pureté d'âme et un sentiment de "satisfaction". De plus, quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, on ne peut que compatir à la douleur de l'homme et en même temps être admiratif devant tant de bravoure, de courage et de volonté.

 

 

                     De surcroît, comme Léonardo l'avait mentionné lors de son discours de victoire aux Golden Globes, qui se sont déroulés plus tôt cette année, le film montre aussi en grande partie les relations entre les natifs d'Amérique, les autochtones, les Indiens, et les hommes venus colonisés ces terres pour la plupart vides et dépeuplées. Fine est d'ailleurs la frontière entre respect et haine. Il s'agit d'un pays aux coutumes différentes où seule l'adaptation permet de survivre. Les scènes sont très réalistes qui plus est. L'utilisation de la langue des natifs ajoute une dimension supplémentaire au film qui se verrait alors plus faire la promotion d'une comunauté, nous irions davantage vers un point de vue plus philanthropique et altruiste. 

 

                        Pour conclure, je dirai que c'est de loin un des meilleurs films de ces dernières années et qu'il mérite amplement de la reconnaissance tant pour le fond que la forme ainsi que pour les idées qu'il défend. 

 

25 janvier 2016

Critiques de films

Affiches de Films ou Séries (Divers)1

 

 

Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E

 

 ==> 4/5

Un film d'action au scénario bien ficellé et des pointes d'humours sans en faire trop : un cocktail bien dosé pour le plaisir des spectateurs. Henry Cavill ainsi qu'Armie Hammer sont tout à fait convaincants en tant qu'agents britannique et russe. Dans la même lignée que le film Kingsman vous passerez un excellent moment de divertisement. 

 

A la Poursuite de Demain (Tomorrowland)

 

==> 2/5

En toute honnêteté je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus aboutit. Après des semaines de promo, de publicités en tous genres, l'équipe du film a réussi à attiser notre curiosité mais voilà ça ne prend pas et on trouve le temps long. Scénario approximatif, effets spéciaux pauvres en qualité, concept incomplet, etc. Je n'ai tout simplement pas accroché. Le film aurait pu être mieux et avec un peu plus de recherche aurait même pu cibler une audience davantage plus conséquente et plus large.

 

We Are Your Friends

 

==> 4/5

Dix ans après High School Musical on retrouve l'acteur Zac Efron dans la peau, non pas d'un chanteur, mais d'un DJ. Cherchant à se faire une place dans ce monde difficile d'accès, il va demander de l'aide à James, un DJ à succès, et en profite pour tomber amoureux de sa petite amie. Cependant, l'histoire d'amour n'est pas au centre du film et se concentre essentiellement sur comment se faire une place dans le monde de la musique. Sexe, drogues, excès, passion...tout se mélange pour offrir au spectateur un bon divertissement.

 

La Face Cachée de Margo

 

==> 2/5

Après avoir entendu maintes éloges sur ce film ainsi qu'après le film à succès "Nos Étoiles Contraires" je m'attendais à beaucoup mieux et à quelque chose de beaucoup plus recherché. N'ayant pas lu le livre, j'avouerai que le film ne nous montre pas assez les sentiments intérieurs des personnages. Nous sommes spectateurs donc avec une vision extérieure et il est vrai que certaines scènes nous laissent dubitatifs. De plus, l'histoire ne m'a pas beaucoup attirée, plue, du moins, pas comme je l'espérais. Margo a beau être une jeune femme mystérieuse au final je trouve que c'est un personnage terne, vide et qui manque de rondeur, tout comme le scénario dont la profondeur était loin d'être au rendez-vous.

 

Southpaw (La Rage au Ventre)

 

==> 4/5

Agréable surprise ! J'avais beaucoup aimé la bande annonce et je ne suis pas déçue d'avoir vu le film. Jake Gyllenhaal est stupéfiant dans ce long métrage pour lequel il a pris beaucoup de musculature et a, ainsi, réussi à obtenir un corps bodybuildé digne des plus grands catcheurs. Les émotions sont là, le drama également et les scènes de combat sont très bien réalisées. 

 

Before We Go

 

 ==> 5/5

Chris Evans, connu pour ses rôles allant des 4 Fantastiques en passant par Avengers aka Captain America, signe ici un très bon film, son tout premier. L'histoire se déroule sur une nuit entière, où deux inconnus, Nick et Brooke, déambulent dans les rues de New York, discutant de leurs problèmes respectifs et de leurs attentes pour le futur. Il est fou d'imaginer à quel point un moment de hasard peut rassembler deux personnes sur la même longueur d'ondes. Ce film nous pousse à faire une retrospective sur nous mêmes et à se poser des questions auxquelles on n'aurait pas forcément pensé au premier abord. Enfin, le film mêle émotions, rires, joies éphémères, amertume, tristesse...Bref, j'ai passé un excellent moment.

 

Mémoires de Jeunesse (Testament of Youth)

 

==> 5/5

Adapté du livre de Vera Brittain publié en 1933, ce film est une grande réussite. On s'attache aux différents personnages, on voit ce qu'était la guerre à travers leurs yeux et on a peur pour eux. Peu de film arrive à nous captiver de cette manière. On vibre pour les personnages que ce soit tant au niveau de la peur, de la colère qu'au niveau de la profonde tristesse. On suit essentiellement la vie de Vera (puisqu'il s'agit d'une oeuvre autobiographique), interprétée par la très talentueuse Alicia Vikander (vu également dans Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E), qui rêvant d'étudier à Oxford voit sa vie basculé par la guerre et qui décide; alors, de devenir infirmière.

 

Wildlike

 

==> 5/5

Film magnifique aux paysages sublimes qui vous transporte en plein Alaska. Mackenzie, une jeune adolescente qui doit aller vivre un temps chez son oncle, décide de suivre un homme d'une cinquantaine d'années répondant au nom de Rene. Mackenzie qui connait une situation familiale compliquée trouve en cet homme du réconfort, de la sécurité et leur relation devient vite très touchante, émouvante. Dommage que le film ne soit pas aussi connu car il le mériterait. 

 

The Rewrite

 

==> 3/5

Nouvelle comédie pour Hugh Grant qui cette fois se met dans la peau d'un scénariste raté et fauché qui n'arrive à rien écrire de promettant depuis son immense dernier succès quelques années auparavant. Il va alors accepter de devenir professeur dans une université afin d'enseigner à de jeunes gens comment écrire l'histoire parfaite. Aussi, il rencontrera sur les bancs de la fac une mère d'une quarantaine d'année accumulant deux jobs à la fois et qui n'est autre que son élève. Elle va lui permettre de redonner un sens à sa vie et d'envisager de passer à autre chose dans sa carrière professionnel. Bref, film gentil, sans grand intérêt et dont le jeu d'acteur est un peu mou. C'est dommage car le film partait d'une bonne intention.

 

The Duff

 

==> 4/5

The Duff raconte l'histoire de Bianca qui se rend compte qu'elle est une DUFF, c'est-à-dire, une "Designated Ugly Fat Friend". Certes, ça reste un film pour adolescent. La morale de l'histoire s'avère que nous sommes tous les Duff de quelqu'un. Cependant, l'histoire est bien contruite et le scénario est cohérent. Les acteurs sont bons dans ce qu'ils font et vous garantissent ainsi de passer un bon moment.

 

The Riot Club

 

==> 3/5

Si votre rêve est d'un jour d'intégrer un club pour riches enfants pourris gâtés issus d'une fac de renommée mondiale, en l'occurence Oxford ici,  alors ce film est pour vous. Non, plus sérieusement l'histoire de base raconte comment un jeune homme prénommé Miles, interprété par Max Irons, va se retrouver transporté dans des événements qui le dépassent. Au départ l'ambiance est bon enfant mais les choses dégénèrent très vite et leurs actions deviennent de plus en plus agressives, violentes et davantage proche de la débauche que de la classe dont ils devraient faire preuve vu leur rang social. Les autres membres du club, respectivement joués par Douglas Booth, Sam Clalfin, Sam Reid et bien d'autres se croient permis de tout, vivent dans l'excès et ne respectent quasiment rien. Miles va s'en aperçevoir mais un peu trop tard...

Le film est très bien réalisé et nous sommes parfois outrés de voir à quel point les choses s'enlisent et choqués par la proportion que prennent leurs actions. 

 

Naomi and Ely's No Kiss List

 

==> 4/5

Film très intéressant sur l'amitié fille-garçon porté par les acteurs Victoria Justice et Pierson Fode dont l'alchimie crève l'écran. Ils forment un très bon duo et on se laisse emporter par l'histoire de ces deux jeunes personnes. Il s'agir de découvrir les limites de l'amitié, l'ambiguité qui peut survenir au bout d'un certain temps. C'est à propos de la réciprocité des sentiments et du mal que peut provoquer certaines actions quand nous sommes jeunes. 

 

Les enquêtes du département V : Miséricorde

 

==> 4/5

Premier film d'une trilogie vous ne serez pas déçu. Produit par le réalisateur danois Mikkel Norgaard, ce film est basé sur une série de livres écrit par un autre danois Jussi Adler-Olsen. Pour les avoir lu, je peux témoigner de leur excellence. Ils sont merveilleusement bien écrit, l'histoire est prenante et ce qu'il m'a plu c'est que le film leur fait fidélité. Un deuxième est déjà sorti : Profanation et un troisième ne devrait pas tarder : Délivrance.

L'histoire est à propos d'un flic prénommé Carl Mørck qui après une bavure lors d'un précédente enquête se retrouve à trier des dossiers sur des affaires classées dans le sous-sol de son commissariat. Également assisté par Assad, un syrien au passé trouble, il va vite désobéir aux ordres et décide de rouvrir une affaire vieille de quelques années à propos de la disparition soudaine et énigmatique d'un jeune politicienne.

Le rythme est plutôt lent mais cela ne signifie pas que l'action n'est pas au rendez-vous. C'est un film à l'atmosphère noir, mystérieux, avec des moments faisant un peu plus peur que d'autres et qui se détache des thrillers américains connus pour être beaucoup plus bruts généralement. 

 

8 septembre 2015

Le Tout Nouveau Testament : critique

le tout nouveau testament

==> 5/10

 

On retrouve à nouveau Benoît Poelvoorde dans une comédie belge, en ce moment, à l'affiche, et ce, seulement deux semaines après la sortie d' "Une Famille A Louer", où l'acteur tient un des rôles principaux.

 

Résumé: (source Allociné)

          Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…

 

Attention SPOILERS ! Ne pas lire la suite si vous n'avez pas vu le film !

 

Mon avis :

           Je dois avouer que je suis mitigée quant à l'effet que m'a fait ce film. Je ne suis ni convaincue ni transportée au-delà de ce que j'espérais mais j'ai quand même apprécié beaucoup d'aspects.

 

        Citons tout d'abord les points positifs de ce long métrage. La performance de Benoît Poelvoorde est pour moi excellente. Il joue très bien le Dieu "enfoiré", mesquin, méchant que l'on a pu entrevoir dans la bande annonce. Il arrive à nous convaincre qu'un Dieu toujours mécontent, n'aimant pas les gens et voulant pourrir leurs vies puisse exister. De plus, Ea, ou du moins l'actrice interprétant le rôle de la fille de Dieu, Pili Groyne, est un jeune talent plein de potentiel. Elle est très touchante (en général) dans le film, pleine d'humour et on s'attache à elle au fur et à mesure que le film avance. Enfin, le point vraiment très positif est l'humour qui est très présent. On rit beaucoup et même pour des choses vraiment stupides comme, par exemple, Martine (Catherine Deneuve) qui s'éprend d'un gorille. D'autres éléments marrants se trouvent également au début du film quand Dieu crée ses lois. Chacune est numérotée et mentionne, en fait, des choses très vraies, vériques de notre vie quotidienne telles que "la tartine tombe toujours du côté de la confiture", "la file d'à côté va toujours plus vite que la nôtre", "quand on plonge un corps dans la baignoire le téléphone sonne", etc. Nous saluerons également Kevin, qui nous a bien fait rire ! ;) (Ceux qui ont vu le film comprendront).

 

Pour terminer cette partie, et à vrai dire je ne sais pas s'il convient de la mentionner dans les points positifs ou négatifs : la mère. Jouée par Yolande Moreau, elle est horripilante au possible. La seule chose qui la passionne est le baseball et fait une obsession sur le nombre 18, représentant le nombre de joueurs dans une équipe de ce même jeu. Tout le film va finir par tourner autour de ce nombre et enfin, la mère d'Ea, terminera par être "Dieu". Or, la fin du film m'a complétement déçue et je n'ai pas du tout aimé. En effet, elle décide de créer un monde plus que loufoque avec des fleurs en guise de ciel, une gravité différente qui permet de marcher à la verticale, permet à Martine d'avoir un bébé avec le gorille, bébé qui se révélera être humain...enfin tout ça est très bizarre. 

 

         Profitons de cette petite transition pour aborder les points négatifs et il y en a. Le réalisateur, je suppose, a voulu essayé de créer une comédie d'un nouveau genre. Or, ça ne marche pas. La comédie est présente mais pas assez encore à mon gôut. Le niveau est très inégalitaire. En effet, desfois le rire est poussé à l'extrême et à d'autres moments les blagues ou l'humour en général fait un flop car ce n'est soit pas drôle ou soit ne va pas assez loin. Aussi, Dieu est censé être le personnage principal de ce film mais en réalité il n'est pas énormément présent. On voit davantage sa fille que lui. Et je pense que c'est ce qui manque le plus dans ce film car on apprécie davantage la personnalité mesquine de Dieu que le personnage lisse et légérement rebelle que peut réprésenter sa fille. Elle est trop gentille et parfois même naïve, ce qui peut en énerver plus d'un. Mais comme je l'ai mentionné auparavant, elle reste touchante par certains moments, dans certaines situations. Pour conclure sur ces points négatifs, je dirai que l'un des plus importants est la quête des fameux apôtres qu'Ea recherche afin d'écrire son nouveau testament. On ne sait pas comment elle arrive à les trouver pour la majeure partie, on ne sait pas pourquoi ce sont eux en particulier qui ont été choisis. D'accord, elle les pioche au hasard dans un tiroir mais quand même pourquoi ce genre de personnalités a été choisi. Qu'est-ce qui les rend spécial par rapport à d'autres ? Tout ça reste très flou. De même que le lien des personnages entre eux est étrange et bien souvent soudain. Je veux parler, biensûr, de François (François Damiens) qui tombe brusquement amoureux d'Aurélie (Laura Verlinden), d'un simple coup d'oeil ou du moins d'un coup de fusil...

 

Malgré l'humour, le rire et cette atmosphère décalée, le scénario présente des failles, les histoires des personnages ne sont pas assez étoffées et certaines actions restent incompréhensibles. Par conséquent, c'est un bilan vraiment mitigé, pour ma part, que je tire ici. 

 

Et vous, quand avez-vous pensé ?

 

1 septembre 2015

Billy & Billie : reasons why you have to watch this show

Billy & Billie

 

This new series broadcasted since March, 3rd on DIRECTV is my last discovery. Yes, I know I'm a little bit late on the schedule. But I'm very glad I found it.

Billy & Billie tells the story of step (not half!) siblings that fall for each other...romantically. 

Composed of a single season divided in 10 episodes of 25 minutes each, this show is funny, entertaining and full of different emotions. The two main characters are portrayed by Lisa Joyce (Billie) and Adam Brody (Billy) also known to be Leighton Meester's husband and also a future daddy !

Here's some of the reasons (5 actually) why I LOVE Billy & Billie and why you should all watch it ! 

 

1 - The realism

Let me explain. When I say realism it's not necessarily about the situation but more about the way of filming and acting the show. Dialogues are more natural than some other show that we can find on FOX or the CW, just to name few channels. Here, we don't feel the scenario and moves are not forced. It's more like "the guy" sits if he wants to sit and not because someone told him to. I don't know if I'm being clear but I feel this way every time I watch B. & B.. It's not formatted. I hope I succeeded explaining to you the atmosphere.

I also like the way writers/directors are introducing scenes. They're using a typewriter so we can be informed of the place each scene is happening. It's quite funny to do so and to accentuate the parallel between Billy's life and Billie's. What they do at the same time but each in their own apartment, etc.

 

2 - The relationship

At first, I think lots of people, when they heard that the two protagonists who are step brother and sister were sleeping together and were in love, thought "Oh gosh! That's gross! Disgusting! Where are we ? Game of Thrones ?". Let me tell you : you're wrong! It's not like that at all and Billy makes that point very clear. He constantly repeats to other people that Billie is his "STEP SISTER !!!" "We're not related!" he says. 

The funny thing is that they keep telling people they're not related, that there's no problem with them being together, that they aren't brother and sister but they still act like if they were. They still go to the family house and try to hide their relationship at the beginning (we'll see by the the end of the season they don't anymore). They laugh together about stupid things or past family events like real siblings would do. There's this thin limit between the two that is present, we feel it but they chose to overpass it and it's making their relationship stronger, better, funnier and more beautiful.

To conclude, I'd say they form the perfect couple. They're young, a little bit crazy, smart, in love. It's a pleasure to follow their story and to watch them growing in this relation. 

 

3 - The feels

Yeah FEELS ! The true essence of that kind of show. The latter, is really centred on the two main characters. We always see them on screen so we get attached and end up feeling the same way as them. If Billy is mad at Billie so are we. If Billie is jealous we are, perhaps even more than her sometimes, etc. We're going through every emotions: anger, frustration, hapiness, sadness, disappointment... Morever, we're scared! For example, in this episode where "their' mum comes into the appartment unannounced visiting Billie while Billy who is in her bed immediately runs and pretends sleeping on the couch. Those moments are truly priceless.

However, the only "thing" we all agree on is this show makes you laugh. A lot. Fun is a huge part of it and we're pleased (sometimes) to see Billy & Billie arguing because it turns out to be very entertaining being spectator of those scenes. There are misunderstandings and each other often don't want to tell the other what he really thinks. 

Another funny fact, which will appear as a detail for most of you I think, is the name of the magazine where Billy's working : "Chisel". At first, we all understand that as the synonym of "scissors" but it's not ! Indeed, if we dig a little and search for the slang meaning, the urban one well...how to say this...it can turn the situation on an uncomfortable or very hilarious level. Here's the link so you can see what I'm talking about ! 

Anyway, the show stays printed into your mind thanks to all those little details.

 

4 - The rest of the characters

Each character has a particularity, a proper personnality and that's why we love seeing them on screen besides B. & B.. There's the "temporary boss", who wants to do like his dad but don't succeed very much to do so, kind of a weirdo as well who tries to be fun but he's not. But this is why we love him! Right ?! 

Then, the mum. Difficult character actually to describe. She's "posh" or at least looks like a rich person, haughty sometimes and who is absolutely against that relationship.

The dad is an alcoholic, a cheater screwing Drew (Billie's best friend). So let's talk about Drew. She's an actress or tries to be. She's also superfluous and mean at certain times.

Moreover, there's the Asian co-worker answering to the name of Denise. She's a cold, logical and rational person, quite "rigid" as well. 

Another member of the cast is the loser co-worker who sleeps at some other people places when he needs to. He's not very smart, we don't know if he's working when he's at Chisel to be honest and has a mysterious obsession with Denise.

The penultimate on my list is the waitress with a weird name: September! Don't ask the reason why she's named that way because it's so stupid that it would either makes you laugh or confound, abash you.

And finally, the last : the "cliché" actor, the stereotype. He thinks he's hot and gorgeous but he's not. He thinks he's smart but no! he's just some big arm guy with a chickpea instead of a brain.

 

5 - The end 

(NO spoilers here, you can read safely)

Indeed, the end is definitely one of the reasons why I love Billy & Billie because there's a HUGE cliffhanger! And when I say HUGE it's HUGE, ENORMOUS and SO FUNNY ! This end just give you the desire to get a season 2! Billy & Billie will have to face a lot if the series is renewed. I hope so! *crossed fingers* ;)

 

 

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31 août 2015

Mission Impossible : Rogue Nation...la critique!

Mission_Impossible_Rogue_Nation_poster

 

Tout d'abord voici un petit résumé :

L'agence Mission Impossible a été dissoute après que certaines personnes, dont le directeur de la CIA, aient décidé que ces dernières années l'agence n'a fait qu'engendrer pertes et fracas et dont le succès des missions pouvaient se résumer à de la chance. Or, Ethan Hunt, le célèbre espion, évaporé dans la nature et dont la CIA veut la mort, consacre tout son temps à traquer une organisation appelée "Le Syndicat", composée uniquement d'agents supposés être morts. Ce dernier, est en effet, responsable de bien des crimes à travers le monde et désormais présent à Londres, est prêt à tout pour continuer dans cette voie même si cela signifie s'en prendre aux personnes les plus influentes du pays... Ethan devra prendre les bonnes décisions et faire les bons choix quant à ses alliés.

 

Mon avis :

          Un retour fracassant sur les grands écrans. Nous sommes plongés dans l'action dès les premières minutes avec des cascades spectaculaires ! Pour ceux qui ont vu le film vous savez de quoi je parle! Cette scène avec l'avion prêt à décoller était époustouflante d'autant plus quand on sait que Tom Cruise a réalisé lui-même cette partie. 

           Cette fois-ci au programme : monter sur les ailes d'un avion en plein décollage, plonger dans un tube vraiment étroit et d'où se jette habituellement de l'eau hautement pressurisée, des courses poursuites aussi folles les unes que les autres, le retour des masques camoufleurs...bref, pas une minute de répit pour l'équipe de Mission Impossible !

          Pour cet opus, Ethan Hunt est accompagné d' une "équipière" de choc, la très jolie et talenteuse agent britannique Ilsa Faust, interprété par Rebecca Ferguson (vu dans The White Queen).

 

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          Ce cinquième film brille par l'action qui monte encore d'un niveau, une mission encore plus impossible et toujours marqué par des traits d'humours qui nous amusent beaucoup. Tom Cruise est réellement taillé pour le rôle d'Ethan Hunt et je n'imaginerais personne d'autre dans ce rôle.

Alors un conseil, rendez-vous dans les salles obscures pour découvrir ce tout nouvel opus de la franchise & ENJOY ! 

 

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27 août 2015

Always Woodstock : review

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==> 6/10

          First thing I have to say is "What a great casting !". Indeed, few of them are known for other famous work such as Brittany Snow in Pitch Perfect 2; Katey Sagal in Sons of Anarchy; Ryan Guzman in Step Up 5 and also Rumer Willis, James Wolk, Allison Miller...

        Always Woodstock is a nice romantic movie. Characters have great storylines and all the movie turns around music. Catherine Brown (Allison Miller), who's going back to her family town: Woodstock, has a really nice voice and country music she sings is evrything we love to hear.

            The movie is not cheesy as we might think at first. Things are done in a very natural way and with subtility.

         Moreover, it's about discovering the person inside us, find our believes and the values we want to support in life. It represents authenticity. Of course it's not the movie of the year but you'll have a pleasant time while watching.

And like Catherine's father would say : " If it's not working there's always Woodstock"

 

26 août 2015

Le Virtuose (Boychoir) : critique

Boychoir

 

==> 8/10

            Au casting de ce long métrage, Dustin Hoffman, très convaincant en chef de chorale (Maître Carvelle) pour l'American Boychoir School. Il joue un professeur strict, pas très souriant, dur envers les élèves mais qui va tout faire pour aider Stet, le fameux "virtuose" auquel le titre rapporte, à devenir meilleur.

Le jeune garçon, Stet, interprété par Garrett Wareing, est un talent à suivre. Nul doute qu'une carrière brillante est à venir que ce soit dans le registre musical ou filmatographique. Aussi, le registre classique est bien choisit et donne droit à de magnifiques performances. On retrouve également l'acteur Kevin McCale, plus connu pour le rôle d'Artie dans Glee. Il délivre ici une autre facette de son jeu d'acteur.

 

        Ce film est en quelque sorte le remake de "Les Choristes" version américaine. Ma préférence est peut-être pour "Les Choristes", film français de Christophe Barratier, sorti en 2003, où l'émotion y était davantage présente. Je me souviens avoir versé des petites larmes dans le film français alors qu'ici pas du tout, et ce, malgré l'ambiance émouvante du film.

Il est vrai que "Le Virtuose" reprend à peu près la même histoire, à savoir un garçon perturbé, bagarreur qui derrière cette carapace cache un grand potentiel et un talent fou pour la musique. Autre ressemblance mais cette fois-ci au niveau des personnages. En effet, Maître Carvelle au départ peut s'apparenter à Mr Rachin puis petit à petit devenir comme Clément Matthieu (Gérard Jugnot). Wooly (Kevin McCale), quant à lui, nous est apparu comme un Clément Matthieu dès le début et enfin, Stet est comparable à Pierre Morhange (Jean-Baptiste Maunier).

Cependant, les points communs s'arrêtent là car il est vrai que les deux films ne se situent ni dans la même époque ni dans le même contexte.

 

Très bon film ,vraiment touchant qui mérite donc d'être regardé.

 

24 août 2015

Suite Française : critique

Attention cet article contient des spoilers pour ceux qui n'ont pas encore visionné le film

 

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 ==> 8/10

 

          Adapté du roman d'Irène Némirovsky, écrit en 1942 et publié en 2004, il s'agit là d'un film poignant, plein d'émotions, tout en profondeur où l'on retrouve au casting principal des acteurs très talentueux à savoir Michelle Williams, Kristin Scott Thomas, Matthias Schoenaerts ainsi que Sam Riley.

"Encore un autre film sur la guerre" me direz-vous. La grande question est donc: en quoi est-il différent des autres ?

       N'ayant pas lu le livre (que je compte acquérir d'ici peu), je ne vais donc pas me lancer dans un comparatif. Je ne me baserai que sur ce que j'ai pu observer avec mes yeux.

       Suite Française est une histoire prenante avec des personnages attachants et d'autres beaucoup moins. On apprécie la belle-mère, interprété par Kristin Scott Thomas, de minute en minute. Elle finit par devenir à nos yeux quelqu'un d'attachant, de fiable, de confiance alors qu'elle paraissait plus antipathique au départ.

        Généralement on sait qu'une histoire d'amour à double nationalité, dans un film de guerre, ne marche jamais. C'est ce qui rajoute de la force à ces moments que l'on sait être éphémères. Il est évident que les grands romantiques dans l'âme auront lâcher une larme à la fin , surtout quand on apprend la mort de Bruno (joué par l'acteur belge Matthias Schoenaerts). Nous avons l'impression que c'est injuste pour les deux amants que leur aventure se termine ainsi. Après, je ne sais pas où le manuscrit s'achève pour l'histoire de Lucille (Michelle Williams) et si elle arrive à reprendre pieds par la suite. 

        De plus, un des tours de force du film est d'avoir reproduit les émotions, les sentiments, les rendre présents à l'écran sachant qu'aucun mot d'amour n'a été échangé durant tout le temps de leur relation et pourtant la tension était là, palpable.

         Enfin, le long métrage a une dimension beaucoup plus sociale je dirais. Il va plus loin que le jeu d'acteur ou le film de guerre où des soldats se battent entre eux. Il représente la condition de la femme pendant la Seconde guerre mondiale. En effet, on y voit des jeunes filles frivoler avec l'ennemi allemand; "ennemis" qui les traitent comme des êtres humains à part entière tandis que d'autres pensent que se sont tout bonnement de simples femmes objets.

        De même qu'il y a énormément de déférence dans ce film entre les deux personnages principaux. On a également le sentiment que le lieutenant est obligé d'être soldat. Il ne se sent pas à sa place et préférerait vivre de la musique. On a un côté plus psychologique relié à la personnalité des personnages.

           L'idée que le titre de l'ouvrage (et du film) s'appelle Suite Française fait référence à la partition crée par Bruno et donnée en cadeau à Lucille lors de son départ. C'est cet élément qui rajoute également tout le dramatique à la sitution finale.

Très beau film donc, que je vous conseille vivement de visionner.

 

19 août 2015

Une famille à louer : critique

une famille à louer

 

==> 6/10

C'est la nouvelle comédie française du moment avec au casting les très talentueux Benoît Poelvoorde et Virgina Efira.

 

Résumé (source Allociné) :

Paul-André, la quarantaine, est un homme timide et plutôt introverti. Riche mais seul, il s'ennuie profondément et finit par conclure que ce dont il a besoin, c'est d'une famille ! Violette, quadragénaire pleine de peps, est menacée d'expulsion et a peur de perdre la garde de ses deux enfants. Paul-André propose alors un contrat en tout bien tout honneur pour louer sa famille contre le rachat de ses dettes. Pour le meilleur et pour le pire…

 

Mon avis :

          Jean-Pierre Améris signe là un film divertissant où l'on s'amuse bien. On rit facilement aux maladresses du personnage tenu par Benoît Poelvoorde et les situations sont comiques. De plus, le scénario tient debout et il est très bien écrit. Autre point positif : la bande son qui est moderne, en anglais et dynamique.

        Cependant, il manque quelques petites choses pour que le film soit une véritable réussite. L'histoire n'est pas très aboutit et j'aurais apprécié que le réalisateur et même parfois les acteurs creusent encore plus les choses au niveau émotionnel. La jalousie, par exemple, aurait pu être exacerbée et rendre ainsi le long métrage encore plus drôle. Aussi, il manque cette petite étincelle d'amour que l'on recherche dans ses comédies (romantiques). Certes, l'alchimie est très bonne entre les deux mais le long métrage nous laisse sur notre faim par l'absence de profondeur.

 

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